Résumé
Avec son chef-d’œuvre, La vida perra de Juanita Narboni qu’il publie en 1976, Ángel Vázquez a attaché définitivement son nom à la ville de Tanger où il est né. Son univers romanesque est indissociable de cet espace urbain unique et des mythes qu’il a suscités, autant de médiations fictionnelles qui ont nourri son œuvre mais que l’écrivain a aussi déconstruites dans ses romans.
La vida perrra de Juanita Narboni, qui se présente comme un monologue intérieur, fait pourtant résonner en lui une multitude de voix qui s’entrecroisent ; l’espace urbain omniprésent se confond avec le personnage mais tout comme ce dernier, il ne fait l’objet d’aucune représentation objective et ne se réduit qu’à une trace dans une conscience. L’écrivain choisit la langue d’une communauté qui n’est pas la sienne pour se raconter, langue qu’il emprunte à l’Autre pour dire une identité qui se dérobe toujours un peu plus. Ville-monde ou micropole, mère adorée ou détestée, lieu du syncrétisme parfait ou de tous les clivages, Tanger devient le miroir de tous les fantasmes, de toutes les frustrations d’une société jadis dominante mais désormais vouée à la disparition. En faisant de toutes ces contradictions et de toutes ces tensions la matière de son roman qu’il écrit après douze années de silence et d’exil, Vázquez en fait aussi le lieu d’une mémoire retrouvée.
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Nadia Alami | … | Alegría |
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Francisco Algora | … | Dedé |
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Annie Aubert | … | Mme. Maubert |
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Nabila Baraka | … | Esther |
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Dalal Barnoussi | … | Cantante teatro |
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Salima Benmoumen | … | Hamruch |
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Rachid Bentaher | … | Policá de civil 2 |
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Nourdine Chakil | … | Pescadero viejo |
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Mariana Cordero | … | Sra. Narboni |
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Concha Cuetos | … | Bella |
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Maggie Deane | … | Miss Bentley |
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Lou Doillon | … | Helena Narboni |
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Abdelkader Dourkan | … | Dueno restaurante |
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Amal El Atrache | … | La loca |